L’IA forte ou l’IA faible

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L’IA forte ou l’IA faible

Article rédigé par Rosine SAI  | Publié le 25/03/2024

Rosine Sai

Vous êtes plutôt IA forte ou IA faible ? Rassurez-vous, les deux adjectifs ne définissent pas forcément ces deux notions d’intelligence artificielle dont la conception remonte aux années 1950.

Qu’est-ce que l’IA forte et l’IA faible ?

L’intelligence artificielle (IA) forte, également appelée intelligence artificielle générale (IAG) ou IA générale, est une forme théorique d’IA utilisée pour décrire un certain état d’esprit dans le développement de l’IA. Si les chercheurs parviennent à développer une IA forte, la machine aura une intelligence égale à celle des êtres humains ; elle aura une conscience de soi capable de résoudre des problèmes, d’apprendre et de planifier l’avenir. L’IA faible par contre c’est tout simplement l’IA que notre ère à l’exemple de Chat GPT c’est un programme informatique entraîné pour effectuer une tâche spécifique.

 

L’IA faible est intégrée dans un outil mis au service de l’humain, et commandé par l’humain. L’outil peut agir de manière autonome, par automatisme, mais conformément aux instructions reçues lors de son paramétrage, sans prise d’initiative.

Les précurseurs de l’IA forte

Alan Turing, l’un des premiers chercheurs en matière d’IA avait déjà mûri l’idée du fait qu’un jour les machines pourraient rivaliser avec l’intelligence humaine. Ces expériences l’ont amené à mettre en place le « test de Turing » dont le but est de vérifier qu’un programme informatique est capable de simuler les réponses d’un être humain.

Crédit vidéo : Fentech IA. La minute IA – L’IA faible vs l’IA forte [Video en ligne].

Marvin Minsky chercheur américain en science cognitive et précurseur de l’IA a soutenu durant ces travaux sur l’IA que la réalisation d’intelligences artificielles excède les capacités d’une seule forme de modélisation logique ou autre, et requiert l’interaction de multiples unités spécialisées dans des tâches différentes. Sa curiosité débordera souvent des questions classiques de l’IA, il s’intéressera notamment à la mémoire, à la conscience, à l’inconscient, aux émotions. Il argumentera toujours en faveur de l’idée qu’à terme, la machine pourrait supplanter l’intelligence humaine.

La polémique IA forte / IA faible

Jusqu’à présent certains chercheurs et utilisateurs de l’IA sont convaincus qu’il est impossible pour les machines d’être doté de conscience et que les machines intelligentes se limiteraient aux films de sciences fictions comme le célèbre film de Stanley Kubrick l’Odyssée de l’espace, en 1968, adaptant les nouvelles d’Arthur C. Clarke, Stanley Kubrick est l’un des premiers réalisateurs à placer la question de l’IA au cœur de la science-fiction. Dans cette œuvre, divisée en quatre actes distincts, deux astronautes du vaisseau Discovery One font face à HAL 9000, l’intelligence artificielle qui gère les manœuvres de l’expédition dont l’objectif est Jupiter. Ceux-ci décident de débrancher l’ordinateur à la suite d’un dysfonctionnement, mais l’IA remet ce choix en question.

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Image de Freepik

Le deuxième exemple de film de science-fiction célèbre évoquant l’IA forte est Metropolis de Fritz Lang film allemand muet, en noir et blanc, adapté du roman de Thea von Harbou qui préfigure les thèmes principaux des œuvres de science-fiction que nous connaissons aujourd’hui, à savoir l’intelligence artificielle et la perte de contrôle de l’humain sur la machine.

 

Cependant depuis le choc de ChatGPT en 2022 (lien vers le premier article) des voix se sont levées publiquement au plus haut niveau pour exprimer leur inquiétude. une tribune signée en 2023 par plus de 1 000 experts dont Elon Musk appellent à une pause dans L’IA évoquant des risques majeurs pour l’humanité.


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